Le Centre des grands brûlés
De tous les services et unités que compte la composante médicale, il en est dont l’action est résolument tournée vers la société civile. C’est le cas du centre des grands brûlés, de la médecine hyperbare et du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR). Mais des équipes de l’hôpital militaire sont également à l’œuvre lors de l’activation de plans catastrophes.
Un nombre important de brûlés, d’intoxiqués par les fumées, une catastrophe nationale ou à l’étranger, autant de situations au cours desquelles l’hôpital militaire (enfin, plus particulièrement son équipe de catastrophe) coordonne le secours médical. Et il n’y a rien d’étonnant à ce que ce soit dans ces circonstances particulières qu’il entre en jeu. C’est que son service des grands brûlés et son centre de médecine hyperbare ont acquis une excellente réputation.
Le Centre des grands brûlés qui a fêté son 30ième anniversaire en mai 2011, prend en charge le traitement aigu et le suivi des patients brûlés, enfants ou adultes, dans le cadre de l'aide à la nation. Il s'occupe également de la régulation au niveau national de l'hospitalisation des patients brûlés ainsi qu'éventuellement de leur transport médicalisé comme ce fut le cas lors l’attentat de l’auditoire de l’UCL à Woluwé en 1990, des catastrophes du Switel Hotel en 1995, de Volendam au premier janvier 2001, de l’explosion de Cockerill à Ougrée en 2003 et de l’explosion de Ghislenghien le 30 juillet 2004.